Il y a peu la France rivalisait avec l’Italie pour obtenir la première place mondiale en terme de volume de production.
La politique d’arrachage, la montée en puissance du nouveau monde, la perspective d’une Chine qui deviendra autonome pour approvisionner son énorme marché et attaquer ceux que nous contrôlons encore nous indiquent des mutations à venir.
Le vignoble Français reste leader mondial en terme d’image et de qualité, mais le marché évolue très rapidement. Anticiper reste encore la meilleure manière de contrer les complications.
Le vin comme exception culturelle française
La mondialisation a eu pour effet de poser le vin en art de vivre, comme un élément de distinction culturelle, un idéal comportemental, un outil de développement personnel.
Notre pays reste un modèle dans le domaine du vin.
Associé à notre savoir-faire touristique et notre potentiel culturel/paysage, l’œnotourisme devient un levier formidable pour développer l’image d’une appellation, un domaine viticole, un terroir.
Le monde du tourisme pourra enrichir sa gamme de produit, le monde du vin bénéficiera d’un moyen énorme de valoriser son image et donc sa notoriété.

Dans une France décliniste, ne pas saisir l’opportunité de l’œnotourisme c’est s’enfermer dans le conservatisme : à l’image des vins de qualité qui ont su mixer le meilleur des progrès techniques et des savoirs-faire héréditaires, assemblons ce nouvel outil de communication que représente l’œnotourisme.
La structuration de la filière œnotourisme, le phasage de ces 2 mondes « vin et tourisme » constituent des enjeux vitaux pour s’orienter vers une professionnalisation tangible et indispensable.
Cela représente une opportunité unique pour développer la notoriété à l’export tant pour les vignerons que pour les réceptifs régionaux.