L’œnotourisme devient un secteur d’activité de plus en plus concurrentiel. Des On-Line Travel Agencies (OTA) et des sites d’avis orientent fortement les choix des visiteurs. Les Réseaux sociaux et les nombreuses applications naissantes obligent les prestataires à se professionnaliser. L’accueil œnotouristique est une affaire de stratégie !
Voici les 7 grandes tendances qui selon moi sont à intégrer dans vos choix stratégiques.
1 La customisation ou personnalisation de l’offre
Des prestations qui collent au rêve du consommateur : cette évolution a été initiée dans le segment des prestations haut de gamme pour se populariser aujourd’hui.
Celle-ci a été amplifiée par la fluidité d’information qu’apportent les réseaux sociaux ainsi que la sollicitation des sites d’avis et de ranking.
Le touriste est mort, vive l’individu : nous sommes arrivé dans l’ère du marketing de l’expérience et du marketing holistique (qui prend en compte toutes les dimensions de l’individu).

2 La transparence
La révolution digitale, l’éducation des consommateurs aux grands concepts du marketing, l’influence post-moderne de la Y génération … tous ces éléments obligent les metteurs en marché à proposer une prestation rigoureusement similaire à l’offre.
L’hyper concurrence & l’hyper connectivité laissent la liberté au consommateur d’élire les offres qu’il considérera les plus lisibles et les plus fiables.
L’outil internet permet d’idéaliser la prestation (de la part des clients comme des prestataires) mais doit strictement refléter la réalité au risque de subir les effets négatifs de contre publicités : il faut être transparent !
3 Le bien-être
La qualité de vie (environnement, Culture, relations humaines), la prise en compte de l’hygiène de vie (le développement des produits bio), la réalisation de soi (évolution post-moderne….) sont les indices qui signifient l’importance de la prise en compte des 4 états de la personne (le physique, le psychologique, le social, le spirituel : holistique).
Nombreux sont les voyageurs qui reviennent vers une destination, et cette fois-ci la découverte n’est pas la motivation principale. La réalisation de soi constitue l’une des clés d’entrée de l’appréciation d’une activité …
La prise en compte de ce principe associé à celui de confort (de plus en plus important avec nos sociétés vieillissantes) participe au succès des entreprises œnotouristiques.
4 le digital
L’industrie touristique a vu ses habitudes marketing complètement métamorphosée par l’arrivée de l’économie digitale. A tel point que l’on en est à parler de m-tourisme (mobile tourisme). L’usage des appareils mobiles (Smartphone & tablettes) plus encore que le bon vieux PC transforme les pratiques consommateurs : résa last minute, labilité de la demande, client multi-profil …
Les marketeurs du tourisme parlent d’agilité pour pointer la capacité d’adaptation et de requalification de stratégie en réponse à la mouvance du marché (concurrence, clientèles, évolutions technologiques … )
Rapporté à l’œnotourisme, les professionnels auront à penser le couple vin/tourisme autrement pour s’orienter m-terroir (mobile-terroir) en croisant une qualification plus fine de la demande avec le tandem technologie/patrimoine pour rester visible et correspondre aux générations Digital Native qui suivent …
5 l’immédiateté
C’est le revers de la médaille, le temps. Il se raccourcit incroyablement. Cela oblige les metteurs en marché (hôtellerie, transport, agences de voyages …) à trouver des solutions en terme de flexibilité et rapidité de réaction.
Conséquences de l’hyper concurrence et du digital : le tout, tout de suite va être un des critères du choix consommateur. Un prestataire qui ne sera pas capable de répondre dans l’heure sera considéré comme non professionnel donc peu attractif.
6 Etre spécialiste de son œno-destination
La multiplication des offres implique une augmentation de la concurrence. Celle-ci s’observe entre différentes oeno-destinations ou entre prestataires d’un même territoire.
Les visiteurs se spécialisent : certains sont experts en voyages, d’autres en matière viticole, parfois les deux ensemble !
L’un des critères qui va déclencher l’envie d’achat ne réside plus dans le « quoi ? » (ou le où en terme de destination ?) mais surtout dans le « comment ? » (qui suppose avec qui, à quel rythme, quel bénéfice en retirer ?).
Cette notion de texture relationnelle mise en perspective avec l’authenticité du discours va définir le niveau d’expertise et de qualité du réceptif en œnotourisme.
7 Storytelling
On aime tous les histoires … et depuis que l’on est tout petit ! Le « il était une fois … » est beaucoup plus séduisant qu’une liste d’événements ou d’actions vécues par le vigneron.
Le storytelling parle au cœur, c’est un « Conte de Faits », c’est le voyage par l’esprit pour des voyageurs bien présents … ça se mémorise et se raconte, ça participe au bouche à oreille digitalisé, ça se facebook et ça se like …
Et en quoi puis je vous aider ?
La formation est un fantastique levier de performance : performance en terme de choix marketing (image, message, cible client), performance en web-marketing (stratégies digitales et expérience client), performance à l’accueil (développement du chiffre d’affaire, fidélisation).
Travailler à l’amélioration de l’accueil peut se penser à l’échelon du territoire, de l’entreprise réceptive, de l’équipe en charge de l’accueil mais surtout auprès des individus. Le futur se construit au quotidien : Conseil Œnotourisme intervient pour des actions formation adaptée à chaque problématique.