12 raisons pour (re)penser sa stratégie digitale

La digitalisation de l’économie a transformé les modes de consommation. Le smartphone modifie la manière de penser le business. La communication par l’image s’impose. Nous lisons de plus en plus, mais les textes sont sans cesse plus courts.

Les activités tant viticoles que touristiques doivent s’adapter au m-commerce & m-tourisme.

Ne pas intégrer la communication digitale au sein de la réflexion managériale c’est prendre le risque de disparaître des radars du marché.

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1 / Augmenter sa visibilité & être présent sur tous les fronts

La communication digitale permet aux plus isolés des vignerons d’exister sur tous les écrans de la planète. Des Terrasses du Larzac ou des collines sancerroises, la photo des étiquettes, les messages promotionnels, les avis des oenophiles sont visibles partout de Tokyo à Vancouvert.

En croisant vos messages sur de multiples réseaux sociaux et de distribution (stratégie cross-canal) la marque devient omniprésente et sera perceptible différemment sous des points de vues complémentaires.

 

 

2 / Toucher des prospects selon leurs propres modes

La difficulté de vendre réside dans l’appréhension du « tempo client » : trouver les clients là où ils sont et quand ils le veulent reste le grand défi de la commercialisation. Les réseaux sociaux et les applications (vente à distance, site d’avis, plateforme de réservation …) donnent aux metteurs en marché le don d’ubiquité. Depuis son écran, le vigneron peut dès lors communiquer avec les internautes de toute la planète.

 

 

3 / Elargir le potentiel client & Développer le fichier client

La force d’une entreprise c’est sa clientèle ! Twitter, Instagram, Linkedin, FB, Pinterest et tant d’autres réseaux sociaux permettent de recruter, de prospecter et de fidéliser. Par des stratégies de contenus engageants (inbound marketing) et des messages ciblés, votre GRC (Gestion de relation Client) devient sociale (GRC Sociale).

D’ores et déjà, faire du bon vin et savoir communiquer sont les deux grandes tâches à maîtriser dans la gestion d’un domaine viticole !

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4 / Etre à l’écoute des tendances du marché & créer une communauté d’amis

Les réseaux sociaux peuvent-être chronophages mais leur usage aussi permet d’observer les évolutions de la demande, d’être au fait des tendances et de la concurrence.

C’est aussi une manière de tisser des liens qui peuvent s’avérer de qualité avec une communauté dont l’engagement sera proportionnel à la capacité de communiquer. La relation virtuelle ne signifie pas absence de rapports affectifs avec la prestation, le produit, l’entreprise ou la destination. L’annonce produit peut se décliner sous de nombreux aspects : ludique, pédagogique, technique, sensorielle, sociale, éthique…et doit inciter à la découverte

 

 

5 / Inciter au bouche à oreille & valorisation qualitative de la marque

Permettre à vos followers de s’impliquer dans la marque n’est pas uniquement un moyen de faire de la notoriété, c’est aussi un « plaisir » pour ceux-ci. Ils s’identifient à l’idée qu’ils se font des valeurs de la marque.

En s’engageant ils montrent leur intérêt et participent à la réputation de l’entreprise. De ce fait il participent activement à élaborer une image par le CtoC (consumer to consumer ou client à client) : ils travaillent bénévolement au prestige de votre offre.

 

 

6 / Efficacité BtoB & BtoC

En sélectionnant les bons réseaux et en y postant les bons messages il est tout a fait possible de toucher une audience professionnelle (BtoB) ou générique (BtoC). Par le principe des impressions (Twitter), des Vues (Linkedin) et des Likes (FaceBook) … il est très facile d’évaluer directement l’impact des posts. De plus, de nombreuses plateformes disposent d’outils statistiques qui permettent d’évaluer plus finement l’impact de votre communication et de réagir sur le contenu et la qualité de vos messages.

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7 /Toucher les prescripteurs & influenceurs

Le marketing change en fonction des techniques et des pratiques. La presse traditionnelle et sa publicité perdent de l’audience au profit de publications plus émotionnelles et subjectives. Les bloggeurs et leurs réseaux deviennent des intermédiaires incontournables :il s’agit de savoir séduire. C’est sur les réseaux sociaux de l’on pourra tisser des liens avec ces derniers qui pourront permettre d’envisager une fructueuse collaboration.

 

 

8 / Rajeunir votre communication en suivant les tendances & une manière plus douce d’amener les gens à vous

Le consommateur post-moderne veux avoir le choix ! S’impliquer dans une relation avec une marque n’est aucunement un problème pour peu qu’il ait la liberté de s’engager dans telle ou telle direction. L’interpeller peut s’avérer difficile tant les sollicitations sont pléthores, mais en partageant votre réalité professionnelle, en dévoilant l’environnement, en publiant des retours clients favorables vous construirez un univers attractif dans lequel il pourra se projeter.

 

 

9 / Evoluer vers une promotion plus émotionnelle & rassurer vos clients en étant présent sur les réseaux sociaux

La ménagère de moins de 50 ans n’existe plus, pas moins que le touriste, gros mot à oublier. Nous sommes tous des individus appelés à inter-agir dans une multitude de relations qui engagent notre corps, notre sens du spirituel, notre capacité à faire du lien social et notre dimension psychologique. L’expérience client englobe ces 4 paramètres. L’une des forces de la communication digitale est d’inviter à l’interaction et de considérer le client comme un consom’acteur.

 

 

10 / Une bonne manière de parler de la valeur de votre marque

Une appellation, une oenodestination, un terroir etc expriment tous des valeurs . Ainsi il arrive de dire que les Bordeaux sont « bourgeois », les Bourgogne « paysants », les Côtes du Rhônes « hédonistes »…Il y a une bonne part de subjectivité … mais ce sont des mots porteur de sens.

Les marques propagent aussi des notions auxquelles le consommateur peut s’identifier ! Les réseaux sociaux sont les outils privilégiés pour affirmer le positionnement et l’ambition de votre activité.

 

11 / Une communication de masse pour des coûts très abordables

Pour quelques centaines d’Euros il est possible maintenant de réaliser une campagne de publicité qui touchera plusieurs milliers de personnes avec des outils puissants qui peuvent cibler les profils, les tranches d’ages, les milieux professionnels et la localisation. En complément d’une gestion active  du fichier client et d’une politique éditoriale dynamique, la communication digitale, sans atteindre des budgets mirobolants, permet de toucher des cibles identifiées : gains de temps, d’énergie pour une efficacité accrue.

 

 

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Page mettre en place une campagne de publicité sur FaceBook

 

12 / Les 4 P : Un nouveau Mix du marketing

Connaître les bons usages et l’environnement culturel des internautes devient une clé pour agir efficacement sur les réseaux.

Permission – Partage – Personnalisation – Participation sont les 4 dimensions de la communication digitale moderne.

L’ère du SmartPhone implique une nouvelle urbanité. L’hyper sollicitation et l’hyper concurrence supposent de nouveaux comportements. Penser client, en matière digitale, reste une priorité.

 

Réfléchir avant d’agir

Faire un post n’est pas si compliqué … encore faut-il s’avoir quoi raconter et dans quel ordre ! Souvent par manque de temps, nombreux sont les vignerons qui utilisent les réseaux sociaux sans avoir pris le temps d’une réflexion, d’une analyse de la situation afin de déterminer ce qui va être dit, à qui, par quel canal, à quel rythme ?

Cela signifie rédiger une stratégie de communication en prenant en compte les caractéristiques réelles de l’entreprise viticole (image, production, notoriété, moyens humain, temps disponible, objectif d’entreprise …) et de définir une feuille de route répartissant les tâches, les contenus, les cibles.

 

Conseil Œnotourisme aide les vignerons à voir plus clair dans l’usage des réseaux sociaux en fournissant un Brief qui sera le chemin à suivre à court, moyen et long terme pour augmenter la visibilité digitale. Prendre du recul sur la manière d’intégrer le digital dans l’entreprise viticole, c’est gagner en efficacité et transformer en douceur l’organisation de la promotion / communication du domaine. 

 

 

 

 

 

Œnotourisme & Digital : les enjeux 2017 !

La révolution digitale bouleverse complètement nos modes de vie : du quotidien le plus pragmatique aux stratégies des grandes marques.

Au-delà de la pensée marketing, cela affecte aussi l’humain dans sa manière d’aborder le monde, avec des sauts générationnels de plus en plus marqués. 
Ce bouleversement concerne tous les métiers du tourisme : les notions de temps et d’espace s’en trouvent transformées, le monde du vin est lui aussi impacté, plus particulièrement dans sa dimension communication / vente … l’œnotourisme l’est aussi !

Que l’on soit vigneron, une chambre d’hôte ou un agent VTC*, omettre de penser le digital peut s’avérer être une erreur stratégique rédhibitoire. Les activités de service sont plus directement touchées par cette mutation qui amplifie la concurrence mais qui augmente également la visibilité.

Vers la standardisation

S’ouvrir à l’accueil œnotouristique suppose de répondre à la demande. Pour le monde viticole habitué à fonctionner sur un marketing de l’offre il s’agit d’une profonde remise en question. Le vigneron devient prestataire et doit suivre les logiques d’un marché exigeant, versatile et impatient.

Le digital positionne les œnodestinations sur un même plan : vu du Japon ou du Brésil, quelle est la différence à prix égal entre une offre packagée de la Vallée de la Loire, de la Ribera del Duero ou du Piémont ? L’industrie touristique a besoin de simplification, de standardisation … le digital ne fait qu’amplifier le phénomène.

Cependant, au yeux des connaisseurs, ces œnodestinations n’ont que peu de points de comparaison, l’aspect Culturel du vin permet de différencier les offres et d’affirmer les particularités régionales en mettant l’accent sur l’identité des territoires / terroirs.

Savoir se raconter : faire vibrer votre marque

Le storytelling, outil essentiel pour faire rêver et aider à retenir la marque, se digitalise aisément. Dans ce cas la communication numérique étend le pouvoir de séduction, d’attraction, de mémorisation lors des trois étapes de la consommation digitale : avant, pendant, après.

Maîtriser le storytelling c’est « penser client » en lui proposant une expérience. Les bénéfices subjectifs de cette technique retomberont positivement sur l’offre service/produit. La compréhension émotionnelle démarre loin en amont de la réalisation de la prestation. L’usage désormais dominant de la tablette et du Smartphone impose de repenser l’offre numérique en pensant un webdesign adaptatif (responsive design, cacher ou réduire le contenu, redimensionner les images…) mais aussi en adaptant les bonnes pratiques numériques  (comment répondre aux commentaires, rythme des parutions …)

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L’empathie** : une valeur relation client qui monte

En matière  œnotouristique,  le digital n’est rien d’autre qu’un moyen de rapprocher deux personnes. Derrière les écrans et les Big Data se trouvent toujours un prestataire & un visiteur. La facilité d’usage, le bénéfice des solutions apportées, la pertinence et la réactivité dans les réponses, la possibilité de vivre sur différents modes (réalité virtuelle & augmentée) avant, pendant ou après le voyage atteste de la réalité émotionnelle de la demande : l’empathie est le levier du marketing expérentiel.

L’hyper offre, les exagérations du marketing, le harcèlement des sollicitations commerciales … tout cela invite à penser l’humain dans sa totalité. Le client est aussi un être sensible, réflexif et non rationnel qui demande à être pris par la main !

L’Accueil qui reste le mot clé de l’œnotourisme (les bonnes pratiques) doit se faire ressentir dans la communication digitale. Il doit se faire en étant bienveillant, en rassurant (au travers notamment des techniques de réassurance marketing) et en offrant des possibilités de personnalisation du service.

Un accueil digital (au domaine, à l’hôtel, à l’OT…)

Comme la communication non verbale, l’usage digital du client centré sur votre marque doit faire ressentir les grands axes de positionnement de celle-ci. On parle de parcours digital du client et son expérience utilisateur devient multi-canal.

L’expérience digitale en matière d’œnotourisme, qui suggère généralement plaisir, évasion, rencontre doit correspondre à la réalité de l’offre vécue.

Ainsi le prestataire peut l’inviter à choisir des applications qui faciliteront la découverte, l’orienter vers une plateforme de réservation partenaire ou une OTA***, utiliser la messagerie mobile pour le suivre en j-1…

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L’enjeu du Wifi : des liens pour créer du lien

Il va devenir incompréhensible de la part des visiteurs et totalement incohérent  en matière économique de se priver de ce bouche à oreille fabuleux que permettent FaceBook, Instagram, Twitter, Whatsapp, Snapchat, YouTube …

Le digital change les Hommes … les habitudes et les besoins évoluent avec la technologique. Nous ne sommes plus jamais seuls, le quotidien se partage dans l’instant, à fortiori lors des moments forts de la vie (dont le voyage).

Ne pas avoir le Wifi à l’accueil (restaurant, domaine viticole, OT, hébergment …) en 2017 c’est comme lorsqu’on ne disposait d’email dans les années 2000 … cela « ringardise » à coup sur. Rappelons que la cible reste une clientèle plutôt aisée, urbaine et connectée et de plus en plus internationale.

L’image France, positive, doit rester présente dans toutes les zones régionales et des appellations rurales même parfois un peu reculées.

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Une nécessité : la structuration ou le savoir-faire collectif

Une nuée d’applications liées au vin, au tourisme ou à l’œnotourisme apparaissent. Elles partagent toutes le même objectif : faciliter la vie du visiteur, soit en identifiant un bon prestataire (Géovina), en obtenant des informations sur un vin (TWIL, Vivino, WineSearcher), en identifiant des oenodestinations (woowine), en ayant une expérience virtuelle de « géocommunication » (mappavini), en se faisant livrer des bouteilles (BottleTrip), en recherchant des avis (WineAdvisor), soit en achetant en ligne (les Grappes).

A l’usage, certaines applications finiront par rayonner et concentrer les usagers sur de nouveaux codes et pratiques … nous sommes encore dans l’ère foisonnante des débuts.

Parallèlement l’offre locale doit également se structurer selon les axes géographiques cohérents  de mobilité, relatifs à la combinaison timing/déplacement/intérêt.

L’enjeu principal réside dans la capacité à s’organiser localement pour mettre en place une offre adéquate par cible client. J’appelle cela créer un œnosystème ! Travailler de concert entre vignerons et réceptifs pour fluidifier les flux touristiques et rendre plus lisibles les offres de destination constitue l’objectif structurant d’un métier toujours en recherche de vitesse de croisière et qui tarde à prendre en compte les évolutions des autres oenodestinations Européennes et mondiales.

2017 : au travail 

Le travail de mise au numérique est une  tache exigeante à réaliser, un vaste projet collectif qui embrasse l’ensemble du territoire national. Les villes montrent la direction, et le Grand Paris avec son programme Smart City ne fait qu’anticiper un futur assez proche.

L’œnotourisme est une activité qui regarde les paysages ruraux. Opportunité pour dynamiser un territoire, la ruralité risque d’être handicapée par son « éloignement ». Cependant l’évolution d’une demande gourmande de services œnotouristiques  et la nécessité de développer une économie durable constituent de réelles opportunités dès 2017 pour s’ancrer volontairement dans la digitalisation de l’accueil viticole.

Par ailleurs la concurrence internationale va nous obliger, si l’on désire rester aux premières places en matière de destination et d’œnodestination, d’intégrer de façon gobale le digital dans les offres produit/service.

Les enjeux dépassent la vision économique d’une saison réussie mais concerne autant le commerce international du vin que la valorisation de la notoriété de zone touristiques.
De quoi travailler en somme !

*VTC : Voiture de Transport avec Chauffeur

** Empathie : est une notion désignant la compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu, voire, dans un sens plus général, de ses états non-émotionnels, comme ses croyances.

***OTA : Online Travel Agency

Œnotourisme & stratégie digitale

Le mot tourisme vient de l’expression anglaise « grand tour of Europe », pratique élitiste au 18ème siècle qui avait, en autre, pour vocation d’apporter la dernière touche à l’éducation des rejetons des grandes familles.

L’innovation, au 19ème siècle, prend le nom de Thomas Cook, créateur de la toute première agence de voyages de l’histoire. Les noms des hôtels (le Carlton, le Bristol) ou de site (la Promenade des Anglais à Nice) témoignent des prémices de cette nouvelle pratique.
Les révolution des transports
La technologie a toujours été facteur de mutation de l’industrie touristique. Trois grandes étapes ont métamorphosé le marché du tourisme, en donnant plus de facilité de déplacement et pour des coûts plus abordables.

 

La notion de tourisme de masse prend naissance grâce aux chemins de fer et les premières stations touristiques voient le jour dans cette période de la deuxième moitié du 19ème siècle.

 

Au sortir de la seconde guerre mondiale, on retrouve le même phénomène avec la démocratisation de la voiture. Le guide Michelin créé en 1900, suivant cette dynamique, développera ses tirages aux célèbres étoiles : logiquement, la plupart des grands établissements gastronomiques s’installeront le long de l’axe N6 et N7.

 

Parallèlement, l’aviation commerciale se développe de façon importante dès les années 1960 avec l’apparition des moteurs à réaction puis des gros porteurs long courriers. Parti d’une activité sélective des nobles Anglais, le tourisme devient une activité populaire complètement démocratisée.

 

Un visiteur face aux écrans géant de l'OT d'Aix en Provence
Un visiteur face aux écrans interactifs géants de l’OT d’Aix en Provence

Et Dieu créa Internet…

La notion de raccourcissement du temps et donc des distances, caractérise les grandes mutations du tourisme.

L’Internet rapproche encore plus, il abolit le temps grâce à l’efficacité et la réactivité des systèmes (notamment de réservation) et surtout rend obsolète tous les intermédiaires spécialisés : le fournisseur peut rentrer dorénavant directement en contact avec le consommateur.

 

Les grands opérateurs traditionnels (air, fer, mer, hébergement) ont remis en question leurs activités en repensant complètement leurs stratégies marketing, mettant en avant des politiques d’offres promotionnelles, de Yield Management*. Les principes du Low Cost se développent.

 

Nous entrons dans une nouvelle ère, celle de la relation personnalisée :

  • 91% des voyageurs qui achètent un voyage en agence font une recherche Internet avant
  • 85% des achats se font après une recherche Internet
  • 64% des internautes suivent les suggestions des sites d’avis**

 

Les réseaux sociaux et les sites d’avis sont le prolongement naturel de l’expansion de l’Internet. Cette nouvelle dimension de la communication bouleverse totalement la relation que l’on a au monde, en particulier en matière commerciale / promotionnelle.

 

L’Homo Digitalus 

Un nouveau concept est né : l’e-réputation ! Votre pratique de l’Internet (post sur Facebook, commentaires sur les forum, messages Tweeter, photos sur Instagram, TripAdvisor …) génère une identité numérique (traces que nous laissons ou que quelqu’un laisse sur nous). Le contrôle et la gestion de cette image devient nécessaire si l’on désire survivre ou même prendre sa place dans le monde digital !

 

La connaissance client s’impose de plus en plus. Non seulement, il faut prendre en compte son environnement socio-culturel mais aussi ses pratiques sur l’Internet. Ainsi, dans l’e business, le cycle de l’e-touriste est devenu central : une réservation induit un retour d’expérience, ce qui permet au prestataire d’améliorer ses services induisant plus de satisfaction client, donc plus de retours d’expériences ainsi plus de réservations.

 

Une e-culture devient alors nécessaire pour développer son entreprise touristique. Sur le segment du tourisme, le géant Google est moins utilisé, par son manque de pertinence avec sa masse d’information non classée : 42% des e-touristes choisissent d’autres voies plus spécialisées ou plus communautaires comme Facebook, TripAdvisor …

 

La Géolocalisation

La communication par l’image, avec la suprématie de YouTube et ses 25 millions de visiteurs / mois en France (mais aussi les images sur FB, Flicker, Pinterest …) tend à devenir hégémonique. Montrer devient la meilleure manière de séduire et de convaincre. Une nouvelle technique de communication s’impose progressivement : la Géolocalisation. C’est une arme puissante (Google+Local, Foursquare, GEO3000, Bing Map …) qui permet, d’être visible et, croisée avec d’autres techniques de communication comme le storytelling, de mettre en scène un territoire, une appellation en combinant émotion et information : le Mind Maping émotionnel.

 

De nouveaux métiers naissent et des spécialistes des NTIC – nouvelles technologies de l’information et de la communication d’une part et du web marketing d’autre part, renforcent les équipes des entreprises du voyage, pour qui le tourisme est communication : la compétitivité dans ce secteur implique la pleine assimilation et la  mise en oeuvre de techniques et d’usages liés à l’Internet.

L'application Pays de Thau
L’application Pays de Thau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le monde du vin dans tout ça ?

Le monde du vin a bien compris les avantages de l’Internet. Relativement bien équipés grâce à leur site web, les vignerons gagnent une visibilité sur l’ensemble de la planète, ils utilisent les outils de ventes on-line, le marché du vin est bouleversé par les sites de vente e commerce qui affichent un taux de croissance de 32% en 2014 et occupant 10% de la vente au détail en France. S’inscrivant dans cette logique les Vignerons Indépendant de France sont en train de mettre en place un site de vin en ligne qu’ils lanceront en janvier 2015.

 

L’émotionnel sur un écran

L’œnotourisme se développe parallèlement a l’émergence des technologies de l’information. Pour le vigneron, désireux de s’engager dans les activités de l’accueil, il sera nécessaire de prendre en compte une révolution qui a déjà bien pris ses marques.

 

Mais ces adaptations seront à faire à l’aune de la culture du tourisme viticole mondialisée : de Taïwan on pourra télécharger une application pour venir découvrir un terroir, obtenir les informations patrimoniales et des notes de dégustations sur les vins. Et cela à partir d’un Smartphone ou d’une tablette, en attendant la prochaine rame de métro.

 

L’intégration d’une équipe au moins anglophone, la mise à disposition de l’accès wifi et la réactivité en back-office sont des exemples d’adaptation qui semblent incontournables.

 

Les enjeux sont considérables car, outre la formidable opportunité de booster les « ventes au caveau », cela stimule incroyablement l’image du produit, de la destination, de l’appellation, de la marque ; et offrant l’avant gout d’une expérience, qui pourra un jour se réaliser, permettre au consommateur de prendre l’habit de l’ambassadeur de l’œnodestination.

 

* Ensemble de techniques au service d’un principe : la gestion des capacités en vue de la maximisation des revenus d’une entreprise de services : Daudel et Vialle 1989. (ex :  vente de dernière minute)

** vinivi-baromètre interactif de Guy Raffour 2012